L’ingérence grossière de l’Occident en Ukraine

 

Un petit rappel des événements s’impose. En novembre 2013, le président ukrainien ( élu démocratiquement en février 2010). Viktor Ianoukovytch refuse de signer l’Accord de Partenariat avec l’Union Européenne. S’en suit des manifestations populaires qui visent à faire pression sur le Président ukrainien pour le contraindre à signer l’accord qui est pour eux un espoir de démocratisation et celui d’ un avenir économique meilleur. Delà va s’en suivre plusieurs autres événements.

 

Après le refus de Ianoukovytch de signer l’accord d’Association avec l’UE, les Ukrainiens sont descendus dans la rue et sur « la Place place » (Maidan signifie place en ukrainien ) pour demander la démission du Président. Cet accord symbolisait pour ces manifestants la fin de l’oligarchie et de la corruption auxquelles l’Ukraine est en proie depuis l’éclatement du bloc soviétique.

 

 

 

Depuis le début des manifestations, une grande majorité des chefs d’Etats européens appellent au respect du droit à manifester des ukrainiens. De nombreuses rencontres entre le Président ukrainien et des ministres des affaires étrangères européens ont été organisées. Celles-ci ont abouties à un accord qui prévoyait la tenue d’élections anticipées. Cet accord a été fermement rejeté par les leaders de l’opposition ukrainienne et notamment les deux partis d’extrêmes droites, néo-nazies et anti-russes que sont le Svoboda et le Pravy Sektor. Au lendemain de cet échec la Rada ( le Parlement ukrainien ) est prise d’assaut par ces groupuscules d’extrêmes droite, ce qui provoqua la fuite du Président ukrainien à l’Est du pays qui est majoritairement peuplé de « pro-russes ». Dès lors un gouvernement provisoire s’est mis en place jusqu’à la tenue des élections le 25 mai prochain.

 

L’ingérence flagrante des occidentaux

 

Au cours d’un enregistrement diffusé sur Internet dans lequel on entend une conversation entre Victoria Nuland la sous-secrétaire d’Etat américaine et l’ambassadeur américain en Ukraine, un nom en est ressorti (http://www.youtube.com/watch?v=2-kbw00aqqc ). Les médias occidentaux ont retenu seulement de cette conversation le compliment ( «Fuck the EU» ) de Victoria Nuland à l’Europe. Cependant dans cette conversation Victoria Nuland est en train de constituer le nouveau gouvernement ukrainien !!! Cet exemple montre l’ingérence flagrante des Occidentaux et de la complicité des médias. Ces derniers depuis le début explicitent le « Bien contre le Mal ». Voici une photo du chef du parti d’extrême droite et un des leaders de la contestation faisant le salut nazi.

 

 » Les snipers de Maidan « 

Pendant les manifestations sur la Place de l’indépendance de nombreux ukrainiens ont trouvés la mort. Ces meurtres ont tout de suite été attribués à Viktor Ianoukovytch par les médias occidentaux. Cependant une nouvelle conversation fuita sur Internet. La conversation a lieu entre Urmas Paet le ministre des affaires étrangères estonien et Catherine Ashton la chef de la diplomatie européenne. Dans cette conversation Urmas Paet déclare que ce n’est pas Ianoukovytch qui est derrière les snipers de Maidan mais bien l’opposition.( http://www.youtube.com/watch?v=equgXlRLePs ). Cette information montre encore une fois la partialité des médias occidentaux…. Une autre conversation vient confirmer les craintes de la Russie qui plane sur les civils russes. En effet Ioula Timochenko veut tout simplement  » prendre une AK-47 et tuer tous les Russes « …..

La mise en scène de BHL

Bernard-Henri-Levy, le philosophe médiatique, touche à tout qui détient des parts du capital de nombreux médias français. « Jean Baptiste Botul » qui a été conseiller de Nicolas Sarkozy avant et pendant la guerre en Libye, cette même guerre qui n’a à aucun moment respectait le droit international et notamment les droits d’un Etat souverain. Aujourd’hui la Libye a comme Constitution la loi islamique ( sha’ria ) et une grande majorité du territoire est aux mains de milices qui ont été armé par l’OTAN dont la France et le Royaume-Uni. Ces armes sont identiques à celles qui se trouvent aux mains des terroristes dans le nord du Mali et dont pour lequel la France est intervenue en janvier 2013. Pendant son discours sur la Place de l’Indépendance, BHL a parlé de droits, de révolution, de valeurs…. à des manifestants qui sont encadré par les partis néo-nazis que sont le Svoboda et le Pravy Sektor. BHL a aussi décrit Vladimir Poutine comme n’étant pas « un vrai civilisé »….

 

La « fausse révolution orange » de 2004.

Depuis des semaines les médias nous parlent d’une « 2ème révolution orange » comme si la première avait été glorieuse. En effet nous savons aujourd’hui comment la « révolution orange » a été instrumentalisé par les Etats-Unis. La « révolution orange » a été organisé par des ONG américaines financées par George Soros qui est un des milliardaires de Wall Street. Il faut aussi souligner le travail publicitaire qui est flagrant lors de ces manifestations : La place Maidan (la Place place ) ou encore l’Euromaidan.

 

Zbigniew Brzinski théorisait déjà le rôle de l’Ukraine

Dans son ouvrage « Le grand échiquier », l’ancien conseiller du Président Jimmy Carter explique le rôle que peut jouer l’Ukraine dans la politique de déstabilisation de la Russie. En effet, ce géopoliticien très influent déclare que « Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un Empire ». De plus une participation inquiétante de Arseni Iatseniouk à une réunion de la Commission Trilatérale en octobre 2013 dirigée par Zbigniew Brzinski laisse planer quelques doutes.

 

La peur russe de l’OTAN

 

En 1990, après la chute de l’URSS, un accord verbale conclu au Kremlin entre le secrétaire d’Etat américain James Baker et Mikhail Gorbatchev prévoit le non-élargissement de l’OTAN vers l’est. Malgré cette accord beaucoup de pays eurasiens ont été inclus dans l’OTAN tels que la Hongrie, la Pologne, la Roumanie ou encore les pays baltes. Cet élargissement est craint par la Russie du fait de l’installation de missiles dans ces pays et qui sont forcément braqués sur la Russie. Cette inquiétude est d’autant plus forte pour l’Ukraine du fait de sa position stratégique et des liens qu’elle avait avec la Russie. Le rattachement de la Crimée à la Russie est tout simplement une politique géostratégique russe pour ne voir des bases de l’OTAN s’installer à côté des bases russes….

 

D.B K

 

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