Le nécessaire changement des hommes qui nous gouvernent.

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Depuis le début du quinquennat Hollande, le ras-le-bol des français concernant la politique de ceux qui les gouvernent se fait de plus en plus remarquer. Le taux d’abstention aux élections municipales du mois dernier, qui était de 36,45% et la montée inquiétante du parti extrémiste qu’est le Front National semblent être une fois de plus les éléments révélateurs de l’essoufflement manifeste des politiques misent en place.

Nombreux sont les médias ayant tirés à boulets rouges sur le gouvernement en place, entrainant un remaniement prématuré avant les élections européennes, qui voit Manuel Valls accéder à Matignon. Mais les constats à court terme de la presse sont trop réducteurs. La politique française enchaine depuis plus de 30 ans échecs sur échecs, il est donc nécessaire lorsque les stratégies ne fonctionnent plus de changer de stratèges.

Les mêmes hommes politiques nous gouvernent depuis un grand nombre d’années. Le retour de Ségolène Royal au gouvernement en est la preuve, elle qui était candidat il y a maintenant sept ans aux élections présidentielles. Ce sont des hommes politiques qui sont tous, sans exception liés à des affaires de corruptions, de détournements de fonds ou encore de conflits d’intérêts entre autres -la démission d’Aquilino Morelle qui était déjà conseiller sous Jospin l’atteste –

Ségolène Royal en 2007

Edwy Plenel, dans son dernier ouvrage « Dire non » souligne ce qui caractérise les hommes politiques qui nous gouvernent depuis trop longtemps déjà : « En 2013, du compte suisse de Jérôme Cahuzac au train de vie de Claude Guéant, d’un ancien ministre du budget PS à un ancien ministre de l’Intérieur UMP, on découvrait des gouvernants qui ne se sentent pas tenus par les lois qu’ils ont votées et qu’ils sont chargés de faire appliquer. C’était leur secret partagé, un secret sans frontière partisanes tant, dans ce monde où l’intérêt privé a tué l’esprit public, les convictions ne sont qu’opportunités et occasions, moyens pour arriver à ses fins : le pouvoir et l’argent, indissolublement. » Cette quête avide du pouvoir détourne les politiques des questions et des nécessités premières des français.  Les Copé, Fillon, Royal, Sapin, et autres dinosaures de la politique empêchent d’impulser un nouvel élan à la France, un élan qui dynamiserait la France, la réveillerai tant celle-ci sombre dans de bien noirs horizons (racisme, perte du sentiment patriotique…).

Le paysage politique doit donc être renouvelé, et, ce sont ceux qui votent qui doivent jouer un rôle fondamental. Il ne doit pas y avoir un rejet, un dégoût de la politique mais au contraire, une volonté de faire changer la manière dont celle-ci fonctionne, une volonté de mettre des politiques qui ne pensent pas qu’à leurs intérêts propres, des politiques qui agiront réellement pour leur nation.

Jacques  Chaban-Delmas disait lorsqu’il était premier ministre en 1969 : « Nous devons nous engager à fond dans la voie du changement.  » Le slogan de la campagne de François Hollande, pourtant à l’opposé de sa politique actuelle était : « Le changement c’est maintenant ». Mais, désormais, il est indispensable  de se rendre compte que ces slogans ne sont pas uniquement des slogans à vocation politique. Il faut radicalement changer le paysage politique  pour qu’enfin nous ayons des personnes responsables et soucieuses du développement et de la pérennité d’une nation si forte et influente dans le monde qu’est la France.

C.D

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